De ses racines camerounaises, Abbe Ngayihi a gardé le rythme et la transe. De son amour du jazz aussi. C’est en quintet que le pianiste développe des mélodies enivrantes, où les harmonies sont libres et intenses, comme pour montrer qu’il n’y a peut-être qu’un seul pas entre John Coltrane et Fela Kuti.