Troublante et androgyne, la pop mélancolique et ensoleillée de cet artiste qui devait devenir coiffeur, trimballe derrière elle une jolie nostalgie synthétique, comme si M83 avait croisé la route de Metronomy et embauché Etienne Daho à l’écriture de textes directs, sensibles dont les refrains piquent au cœur comme un coup de foudre adolescent.