DeLaurentis, c’est un peu le trait d’union idéal entre la femme et la machine, le chaînon manquant entre la pop et l’intelligence artificielle. En glissant sa voix cristalline sur des nappes évoquant Brian Eno ou des arpégiateurs à la Moroder, elle réalise le fantasme de Spike Jonze dans Her ou de Steven Spielberg dans AI et donne vie à son alter-ego numérique, Unica, avec lequel elle dialogue entre souffle digital et humanité vibrante.