« La musique, voilà mon chemin, ce sera ma liberté ». Peut-être qu’au moment de se faire cette promesse, à la sortie d’une geôle, en Syrie, Khaled Aljaramani n’imaginait pas l’honorer avec autant d’acuité. Depuis, le virtuose de l’oud n’a cessé de nourrir le dialogue entre la musique classique arabe et les musiques actuelles (avec Serge Teyssot-Gay sur le projet Interzone ou encore avec la transe déjantée du projet Bab Assalam). Il revient aujourd’hui pour dire son histoire et raconter par ses mots et son oud, toute la richesse des musiques du moyen Orient