À l’origine de La Galette des Reines : des reportages audio non fictionnels écoutés et fidèlement retranscrits par les comédiennes pour la scène.
Paroles de femmes, Viviane, Juliette, Melissa, Soraya, femmes d’âges et de conditions sociales différents dont le parcours de vie n’est pas le modèle attendu, ne suivant pas toujours les codes du politiquement correct, souvent considérées à la marge. Témoignages de liberté d’agir et de penser, rendant compte des petits et grands arrangements avec les moyens du bord pour répondre aux besoins et se satisfaire des plaisirs de la vie.
La Galette des Reines n’est pas une apologie du délit sinon bien celle de la désobéissance – une rébellion à petite échelle face à la norme et face à la loi. Ces femmes cultivent un goût pour l’art de la débrouille. L’humour dévoilé évite toute tentation de jugement moral. Le quotidien peut devenir un jeu. Ces dames ne se refusent rien, c’est bien naturel et c’est ainsi.
L’interprétation des comédiennes dans le passage à l’oralité se veut rigoureusement fidèle à la langue de chacune des femmes. À l’heure du goûter se joue un dialogue au micro entre les deux comédiennes à tour de rôle journaliste et interviewée.
Un fil se tend entre le réel et la fiction.
Visuel © Jeanne Paturel