A l’initiative du collectif Nadja, le compositeur et multi-flûtiste, Jean-Mathias Petri développe depuis plusieurs décennies un jazz de haute amplitude qui ignore les barrières de styles. Jongleur de mondes musicaux, il fait retomber en cascades euphorisantes les ondes sonores venues du rock, de l’Inde, d’Afrique et de toutes les combinaisons celtiques.
De culture traversière, il s’abreuve à diverses sources, de Maurice Ravel à Jimi Hendrix, de John Coltrane à Eric Dolphy. Sans oublier André Breton dont la figure de Nadja désigne en russe le commencement de l’espoir.
A l’occasion de cette soirée, on le retrouve avec ses compères de toujours, des musiciens au parcours somptueux : le batteur Christophe Lavergne (Louis Sclavis,Thôt), l’organiste Jean-Philippe Lavergne (Tommy Halferty Trio).
Au fil des décennies, Nadja s’est produit dans de nombreux concerts et enregistré trois disques dont le dernier, Reflets, célébré par un [CHOC] de Jazz Magazine, atteste une fois de plus d’un goût pour l’invention sonore et le mouvement des formes. Un rêve liquide irisé de souffles scintillants, de tourneries vocales, d’envoûtantes comptines imprégnées par le refus de l’oppression.
Jean-Mathias Petri : flûtes
Jean Philippe Lavergne : orgue hammond B3
Christophe Lavergne : batterie