Direct comme un uppercut calibré pour fracasser une mâchoire, le rap de vénèr’ de Nathalie Froehlich enflamme les scènes de sa Suisse originelle et débarque en France comme on balance un cocktail molotov en hurlant sur fond de gabber. Oubliez l’image vieillotte helvétique de la marmotte qui met le chocolat dans le papier mauve, cette rappeuse-la serait plutôt du genre à se faire une paire de chaussons avec la pauvre bête.