Ces deux bruns dont l’un tire sur le gris chantent le spleen avec une ironie mordante, dans une langue explicite et poétique. Les mélodies sont obsédantes et la tête bouge sur une électro-pop élégante et racée. Les mots sont comme des percussions qui frappent au ventre. Ça remue et ça fait marrer. L’amour, les mômes, la mort, le sexe…
Nino Vella et Sébastien Rousselet aime bien James Blake et Boris Vian, Alt-J et Orelsan. En live, Rouquine se barre, pays lointain et grands espaces, mais les rythmiques se musclent et on garde toujours le corps en mouvement, pieds au sol. Jouant avec les codes urbains sur des thèmes actuels, Rouquine dépoussière la chanson et prend son public à contre-pied.
Visuel © Bastien Burger