Nicole Wagner, dit Reinhardt, devient Zinda Reinhardt et revendique dans ses nouvelles propositions l’héritage manouche de la grande famille du maître Django qui coule dans ses veines. Le jazz légendaire du Quintette du Hot Club de France n’a qu’à bien se tenir, la jeune femme en embrasse le « hot » et le « club » qu’elle enveloppe de sa vibe électro orageuse, parcourue de soubresauts. Chantant enrromani sinti (ou sintikès), la langue de ses ancêtres, la gitane platine dégage la même odeur de soufre que les frondeuses M.I.A. ou Kelis. Les gadjos sont prévenus.