Ces cinq là incarnent un grand rêve : celui des Stones ou du Clash regardant, fascinés, vers la casbah. Une sorte d’Arabic garage rock gnawa, gorgé d’oud et de fuzz, de saz et d’amplis Fender, un truc à rendre jaloux Ty Segall. Un talentueux producteur-guitariste porté vers le psyché expérimental, un chanteur gnawa qui balance des textes à forte consonance sociale en arabe classique, des membres de Tinariwen et un nouveau disque baraqué forgé entre Los Angeles, Le Caire, Paris et Nashville : un peu d’électricité dans le souk, avec beaucoup de bonheur !